HISTORIQUE
Socialiste de conviction, Président du Conseil régional de Guyane honoraire, Antoine Karam a conduit cette collectivité depuis 1992 (soit 18 ans) et assure autant de responsabilités politiques depuis 1977 que sociales dans des domaines les plus divers allant de l’aménagement du territoire à l’athlétisme. Sa passion pour le sport fait parfois oublier celle qu’il entretient pour l’histoire guyanaise et le livre.
Spécialiste de la colonisation, il n’a jamais cessé d’assurer des cours au Pôle universitaire de Guyane depuis 2003, nouvelle université qui voit le jour sous sa présidence. Sa maîtrise sur l’esclavage en Guyane française au XVIIIe siècle fait date avec celle de Ciro Flamarion Cardoso qu’il s’appliquera à faire éditer chez Ibis rouge en 1999.
A l’occasion du salon du livre portant sur l’Orient des Amériques, c’est l’enfant métis, issu de père libanais et de mère d’origine sainte-lucienne, créole guyanais comme il se définit, que nous invitons dans une conférence sur la Présence du Moyen-Orient en Guyane. Il fonde à lui seul l’originalité de la Guyane dont la société multiforme s’est construite sur des migrations chaleureuses. Et c’est dans cette perspective que ce jeune retraité de la politique entend orienter ses recherches.
BIBLIOGRAPHIE
L’esclavage en Guyane française au XVIIIe siècle. Université d’Aix en Provence. Date ????
Préface. in : Cardoso, Ciro-Flamarion. La Guyane française : 1715-1817 : aspects économiques et sociaux : contribution à l’étude des sociétés esclavagistes d’Amérique. Ibis rouge. 1999. 424
CONFERENCE : dans le cadre de la 7ème Edition du salon du livre : l’Orient des Amériques,
Les libanais en Guyane, intégration et contribution au développement de la Guyane.
Par Antoine KARAM, historien
le jeudi 20 mai 2010 à 19h30
à l’ENsemble Culturel Régional – Route de Montabo à Cayenne
1 Commentaire