Le présent support a, dans ce contexte, une valeur pédagogique. Il constitue un essai non exhaustif de vulgarisation de l’histoire de la Guyane sur l’esclavage et son abolition. Il se propose de réunifier le sens de ces « nœuds » historiques et s’adresse à tous les publics. Il s’agit de permettre à chaque citoyen de s’approprier pleinement notre histoire et de l’inscrire dans un rapport constructif au présent… Le devoir de mémoire que je revendique pour tous les Guyanais, à partir de signes matériels tangibles, est fait pour rassembler toutes celles et tous ceux qui, progressistes, humanistes, démocrates, sont attachés à l'émancipation de l'homme et aux valeurs universelles de dignité, de respect et de justice pour tous.
L'esclavage est un fait tragiques de l'histoire de l'humanité. C'est un système injuste fondé sur la négation de l'autre. Il établit une inégalité de fait entre Noirs et Blancs et autorise les seconds à avilir les premiers. Il est aussi, plus largement, un ferment du colonialisme, de l'asservissement du Nouveau Monde par les puissances européennes. le Marronnage ne peut pas être regardé comme une forme ordinaire de rébellion.
Il suggère la contestation ouverte d'un ordre social, économique et politique qui promeut la recherche de profits. Le marronnage est bien la forme la plus expressive de la protestation des esclaves contre leur instrumentalisation. Il est consubstantiel à la liberté et renvoie à des valeurs de primauté de l'être. La Guyane se devait d'ériger un bien mémoriel digne de ce nom. Merci à Lobie COGNAC artiste peintre et sculpteur Guyanais qui vit et travaille pour la réalisation de cette statut " Les Marrons de la Liberté" se situant dans la commune de Rémire-Montjoly.
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